PORTEFEUILLE MÉDIA
2021
De Volksksrant In de vluchtelingensportschool op Lesbos geeft niemand op
El Pais Entrenar cuerpo y mente para sobrevivir a Lesbos
El Pais El poder liberador del deporte y el yoga para los refugiados en Grecia
Nederlands Dagblad Rennen, boksen, kungfu: sporten om te overleven buiten Moria 2.0
Sontag Yoga und Sport mit Fluchtlingen
La Veu L’Ajuntament aprova una subvenció extraordinària per a dos projectes humanitaris a Lesbos
LA SÉCURITÉ DEVRAIT ÊTRE ACCORDÉE À TOUS ET TOUTES
La guerre en Ukraine est une tragédie. Le déplacement forcé de personnes de leurs foyers et de leurs vies par le biais d’attaques violentes est odieux et occupe à juste titre le devant de la scène dans les médias.
L’Europe a réagi à cette guerre en ouvrant les frontières, en fournissant des visas et en créant un passage sûr pour les réfugié.e.s ukrainien.ne.s. Cette réaction louable a été teintée de scepticisme pour les réfugié.e.s d’Afghanistan, de Syrie, du Congo, du Cameroun et d’autres pays non européens et non blancs, qui fuient également la guerre, la persécution et la peur. Au lieu des signes de bienvenue qui apparaissent dans les aéroports à travers l’Europe pour les réfugié.e.s ukrainien.ne.s, ces personnes sont confrontées à des refoulements violents et souvent mortels, à une sécurité accrue des frontières de FRONTEX, à des murs et à des caméras de sécurité autour du camp où ils et elles vivent, à des temps d’attente indéfinis pour les interviews, aux empreintes digitales, aux passeports et aux images négatives dans les médias.
Même aux frontières de l’Ukraine, il y a des rapports selon lesquels les Blanc.he.s ont la priorité pour traverser en sécurité sur les individu.e.s non-blanc.he.s. Cette guerre démontre que lorsque les gens ressentent un conflit proche de leurs propres frontières, ils sont plus ouverts à aider et à soutenir les personnes touchées par celui-ci. La différenciation des réfugié.e.s basée sur la proximité de la crise et leur ressemblance avec eux et elles-mêmes révèle que de nombreux.ses Européen.ne.s ont encore une image d’«Européen.ne », ce qui est en contradiction flagrante avec la multiculturalité et la diversité ethnique que nous voyons aujourd’hui dans les États-nations européens.
Toute personne a le droit de demander l’asile. Tou.te.s les réfugié.e.s devraient bénéficier d’un accueil chaleureux, d’un soutien et d’un accès à une procédure d’asile équitable, efficace et fondée sur les droits de l’homme.
Alors que les réfugié.e.s ukrainien.ne.s arrivent en Grèce, YSR les accueillera de la même manière que nous le faisons pour tous nos membres. Avec respect, communauté et un lieu d’appartenance. À l’heure actuelle, nous analysons la meilleure façon d’atteindre et de soutenir cette population vulnérable, et comment nous pouvons rassembler les gens et favoriser un sentiment de positivité dans une période aussi difficile. Tout au long de cela, une chose est très claire. Nous ne devons pas soutenir l’idée que certain.ne.s réfugié.e.s sont plus méritant.e.s que d’autres, en raison de la couleur de leur peau ou de leur pays d’origine. Nous ne soutenons pas l’UE car elle tend la main à un groupe de personnes tout en finançant systématiquement la mort, les mauvais traitements et la criminalisation d’un autre groupe.
Nous sommes aux côtés des réfugié.e.s d’Ukraine et de tou.te.s les autres réfugié.e.s.
Dans notre communauté, tout le monde est le bienvenu.
Parce que nous sommes vraiment #STRONGERTOGETHER
